Adonis Diaries

Archive for October 17th, 2014

No Financial Control? No public Spending and No taxing citizens

That’s what former Lebanese minister of Work Charbel Nahas said at the conference held in the “Lawyer House”.

The theme of the conference was “Preventive ways to control and supervise public spending

In our hubris political system in Lebanon, there have been no financial control and supervision for the last 3 decades.

The successive governments “failed” to submit any yearly budget to parliament, and the Parliament didn’t care less.

This system has been run by 3 political leaders associated with the major banking institutions. And that’s good enough to run a pseudo State.

Nahas : Sans contrôle, pas d’argent public ni de contribuables

Un colloque pour rappeler que l’adoption du budget de l’État au Liban est sujette à caution. Photo Philippe Hage Boutros
Liban
S’il y a un point commun que partagent la plupart des dossiers brûlants liés à la gestion de différents segments du service public libanais, c’est bien la confusion qui règne autour de leur financement.
Les auteurs du recours formulé auprès du Conseil d’État contre l’administration pour abus de pouvoir se sont joints à l’ancien ministre du Travail pour détailler la problématique qu’ils ont soulevée.

La Maison de l’Avocat, secteur Palais de justice, accueillait hier un colloque sur le thème des « dispositions préventives de surveillance et de contrôle des dépenses publiques ».

L’ancien ministre des Finances Élias Saba, l’ancien président du Parlement Hussein Husseini et le député Ghassan Moukheiber étaient réunis autour de l’ancien ministre du Travail, Charbel Nahas, pour exposer en détail les tenants et aboutissants de leur requête contre l’État libanais.

Le bâtonnier de Beyrouth, Georges Joreije, était également présent à la table des intervenants.
Déposé le 10 septembre 2014, il s’agit plus exactement d’un « recours de plein contentieux et d’annulation de décisions administratives pour abus de pouvoir » adressé au Conseil d’État et assorti de demandes d’indemnisation au bénéfice des victimes de ces décisions.

Quant à la décision visée par le recours, il s’agit de celle prise par le Conseil des ministres en date du 24 juillet 2014, intitulée « Assurance de crédit aux traitements, salaires et suppléments de ceux-ci, de la réserve du budget public ». Une décision qui n’a pas été inscrite au Journal officiel, point de départ formel de toute entrée en vigueur de ce type de décisions.

Le recours va encore plus loin en réclamant des « mesures préventives pour surveiller et contrôler la disposition des biens publics », une attribution qui, au Liban, relève normalement de la compétence de la Cour des comptes.

Instituée en 1951 par voie législative, cette dernière est en charge de veiller « à la bonne gestion des deniers publics et exerce un contrôle administratif sur la régularité des opérations de recettes et dépenses, et sur l’exécution des engagements » (voir encadré).

Là où le bât blesse, dans un pays en proie aux sempiternelles divisions politiques comme à l’ingérence étrangère, c’est que les membres de cette institution sont nommés par décret pris en Conseil des ministres. « Dans les faits, cette cour est à la merci du pouvoir exécutif, lui-même pris en otage par le jeu politique », confie même, en aparté, un expert présent au colloque.

 

Chronique d’un mode d’emploi « oublié »
Reprises dans le détail par les différents intervenants, les composantes du recours font état au mieux d’une embarrassante négligence dans l’adoption du budget depuis 1993.

Les gouvernements en place depuis cette date auraient tous présenté des projets de budget en contravention avec de nombreux articles de la section de la Constitution relative aux finances de l’État.

Le non-respect du calendrier fixé pour la procédure, l’inclusion de dépenses « privées » dans les lois de finances votées, ou encore l’utilisation extensible de la notion « de loi de finances rectificative », figurent parmi les griefs énumérés par le recours.

Pour citer quelques-uns des nombreux exemples mis en avant par MM. Nahas, Moukheiber, Saba et Husseini pour étayer la requête, le Parlement, qui a pourtant la charge du vote définitif du budget, n’a pas « dûment approuvé les comptes définitifs de l’administration des finances depuis 1993 ».

De plus, « tous les projets de budget des années 2006, 2007, 2008 et 2009 n’ont fait l’objet d’aucune discussion ».

Enfin, pour les années 2011, 2013 et 2014, les projets de loi de finances « n’ont même pas été présentés à la Chambre des députés ».

Or, comme l’ont rappelé tour à tour les intervenants au colloque, l’article 112 de la loi sur la comptabilité publique prévoit expressément que le ministre est responsable « sur ses propres deniers de toutes les dépenses qu’il contracte en dépassement des crédits ouverts pour son ministère ».

De plus, en vertu de la définition du budget énoncée par l’article trois de la Constitution, l’absence de loi de finances dûment approuvée depuis 2005 « rend rétroactivement illégale la perception de toutes les taxes depuis cette date ».

Cerise sur le gâteau, les gouvernements « ont continué à s’endetter en émettant des bons du Trésor, en contravention avec l’article 88 de la Constitution », qui soumet cette procédure à l’adoption d’une loi.

D’autres exemples viennent rejoindre ceux-ci pour conforter l’idée que la gestion des deniers publics au Liban n’est, dans le meilleur des cas, pas vraiment au point.

Les conséquences d’une telle confusion dans l’adoption des budgets de l’État sont énumérées par les quatre experts : déséquilibre du budget, détournement de fonds publics, décrépitude des services publics,

30 000 milliards de livres de plus à ajouter à la dette publique nette depuis 2005, alors que les recettes sont passées de près de 7 000 milliards de livres en 2006 à un peu moins de 97 000 milliards fin juin 2014, selon les chiffres communiqués au cours du colloque.

Un bilan vertigineux qui permet de mieux comprendre la portée de la formule utilisée par M. Nahas : « Sans contrôle, pas d’argent public ni de contribuables ».

La balle est désormais dans le cap du Conseil d’État saisi de la requête initiale.

This “Because”: The magical justification term that does wonders

Nothing is more frustrating than being kept in the dark.

Any lame statesman that uses “because’ is good enough to dissipate our endemic frustrations

For example, “Excuse me. I have 5 pages to copy. May I go before you because I have to make a few copies?”

Apparently, over 90% of people in the front line will let you advance them, especially if you are attractive and have a jovial look.

As if the one in the front line didn’t mean to make copy at the copy machine, and yet the person is gracious enough to advance him for your lame a nd stupid reason.

Actually, someone in the line who has heard you excuse will revolt, unless the first in line is ready to join the end of the line.

Try it “because” it might work after all.

Like to cut the line at the cash register in a supermarket “because’ you are busy and in a terrible hurry.

Or you are in jam on the highway. Simply because you read a sign stating “We’re renovating the highway for you”, that’s good enough reason to dissipate your frustration or lower substantially the level of your uneasiness.

As if you cannot see the repair done, or if this renovation could not be meant for car drivers.

Or this throw-away reason “Flight 5678 is delayed by 3 hours due to operational reasons”. Good enough justification and need not go to the desk to find out what “operational” exactly means.

Even if the fluctuation in the stock market is less than 0.5%, a common white noise occurrence, the financial commentator has to give powerful reasons for it that verges on calamitous central decisions.

“Because” is the grease to most wheels of human interactions. Such as:

Because I haven’t got around to finish the task yet

“Because I prefer to separate black from blue colored clothes to wash”

Read “The Art of Thinking Clear”

 


adonis49

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