Adonis Diaries

Archive for September 7th, 2015

Raising Children Without Religion

 Researchers found that “Children with a religious upbringing tended to view the protagonists in religious stories as real, whereas children from non-religious households saw them as fictional.”
Najat Rizk shared a link.
Gone are the days of the unyielding God-fearing mother as the archetype of good parenting, suggests a recent article from the Los Angeles Times. According to…
bustle.com|By Catie Keck

Gone are the days of the unyielding God-fearing mother as the archetype of good parenting, suggests a recent article from the Los Angeles Times.

According to multiple reports, research has shown that a secular upbringing may be healthier for children.

According to a 2010 Duke University study, kids raised this way display less susceptibility to racism and peer pressure, and are “less vengeful, less nationalistic, less militaristic, less authoritarian, and more tolerant, on average, than religious adults.”

But the list of benefits doesn’t stop there.

Citing Pew Research, the TimesPhil Zuckerman notes that there’s been a recent spike in American households who categorize themselves as “Nones” — their religious affiliation being “nothing in particular.”

According to Zuckerman, modern nonreligious adults account for 23% of Americans.

As early as the ’50s, that figure was only 4%.  (And yet, US preemptive wars against so many countries increased dramatically during that period)

And with godlessness on the rise, researchers have begun analyzing the benefits of nonreligious child rearing more closely.

“Far from being dysfunctional, nihilistic and rudderless without the security and rectitude of religion,” writes Zuckerman, “secular households provide a sound and solid foundation for children, according to Vern Bengston, a USC professor of gerontology and sociology.”

Bengston oversees the Longitudinal Study of Generations, the largest study of families and their religious affiliations in America.

After noticing an uptick in nonreligious households, Bengston added secularism to the study in 2013.

Many nonreligious parents were more coherent and passionate about their ethical principles than some of the ‘religious’ parents in our study,” said Bengston in an interview with Zuckerman. “The vast majority appeared to live goal-filled lives characterized by moral direction and sense of life having a purpose.”

“For secular people, morality is predicated on one simple principle: empathetic reciprocity, widely known as the Golden Rule. Treating other people as you would like to be treated. It is an ancient, universal ethical imperative. And it requires no supernatural beliefs.”

And check this out:

Atheists “were almost absent from our prison population as of the late 1990s,” accounting for less than 0.1% of inmates, according to reports by the Federal Bureau of Prisons.

“This echoes what the criminology field has documented for more than a century,” Zuckerman writes, “the unaffiliated and the nonreligious engage in far fewer crimes.”

Additionally, a troublesome report from the BBC last year found that religious children were less likely than their nonreligious peers to distinguish fantasy from reality, based on a study conducted by Boston University.

Presented with realistic, religious, and fantastical stories, children were then asked whether they thought the story was real or fictional.

Researchers found that “[c]hildren with a religious upbringing tended to view the protagonists in religious stories as real, whereas children from non-religious households saw them as fictional.”

And why is this problematic?

Because it muddies the waters of a child’s differentiation between reality and fiction, and even the spiritual from the fantastical.

Read Zuckerman’s full report over at the Los Angeles Times. And then with all this in mind, go forth and rear your godless hellfire demon children, y’all.

Image: robyelo357/Fotolia

Garbage Crisis reunite Beirut: East and West Beirut

Ten years after the assassination of Gébran Tuéni.

C’est sous le portrait de feu Gébran Tuéni que sont à nouveau réunis Beyrouth-Ouest et Beyrouth-Est pour manifester ce samedi 29 août, Place des Martyrs, les Libanais et pour dénoncer la classe politique et réclamer les changements institutionnels nécessaires à la réforme de l’Etat.

Un clin d’oeil à son héritage, au serment, « Nous jurons par Dieu Tout-Puissant, Chrétiens et Musulmans, de rester unis jusqu’à la fin des temps pour défendre le magnifique Liban « 

N’ayez pas peur de l’avenir, au contraire, nous avions besoin de l’Union sacrée et consacrée hier.

Elle nous rassure face aux défis à venir. Certains craignaient des incidents, certes il y en a eu quelques uns du fait d’une minorité d’éléments perturbateurs comme cela est le cas dans toute manifestation de cette importance, les organisateurs évoquant la présence de 100 000 à 200 000 personnes.

Ils ont donc eu droit à la vision d’un peuple civilisé en dépit de la crasse, des ordures, au sens propre du terme qui se trouvent dans nos rues et au sens figuré, qui nous ont gouverné, qui paradent encore au Parlement et nous menant jusqu’au réveil qu’on connait aujourd’hui.

D’une certaine manière, nous pouvons les remercier pour cette 10 Years Class Reunion, de nous avoir donc accordé la chance de nous réunir à nouveau … 10 ans après.

La Révolution qu’on connait aujourd’hui est la continuité de celle de 2005, qui ne s’est pas achevée par les résultats escomptés et tant espérés.

Nous avions été manipulés, on s’est libéré, Notre Révolution nous a été volée par une classe politique avide, qui ne pense non pas à l’intérêt général mais aux siens et on ne s’est pas défendu, candides et naifs qu’on était, on croyait à leurs promesses, on s’est laisser faire, on s’est laissé berné.

Nous avons repris hier, sans violence, notre Révolution, loin des couleurs des drapeaux autres que celles qui nous unissent, le Sang des Martyrs, la virginité de nos Montagnes et le Cèdres qui vit en nous pour l’éternité.

Preuve en est donc que le Libanais ne s’est pas assoupi, qu’il continue à espérer et à croire aux réformes et à son Pays, en dépit d’avoir été malmené par la classe politique et les différentes crises qu’on connait depuis 10 ans.

On lui a fait croire que rien ne pouvait changer, que rien ne pouvait évoluer, on lui a menti. Il peut changer les choses par sa volonté, il s’est libéré d’une classe politique qui l’a amené à l’avilissement. Mais il ne doit aujourd’hui se tromper, il doit poursuivre son unité en dépit des écueils qui se trouvent en face de lui et rester mobilisé, maintenir la pression et obtenir ces droits.

Ce que réclame le Peuple n’est que ce que l’Etat est en devoir de lui accorder, une dignité dans sa vie et sa fierté d’être citoyen de ce Pays.

Cynthia Choucair and Jamil Berry shared Libnanews.com.

‪#‎RévolutiondesOrdures‬ ou Continuité de la Révolution de 2005.

Lire la Suite: Liban / Crise des ordures: Beyrouth Ouest et Beyrouth Est réunis contre la classe politique http://libnanews.com/liban-crise-des-ordures-beyrouth-oue…/…
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Beyrouth, Liban – C’est sous le portrait de feu Gébran Tuéni que sont à nouveau réunis Beyrouth-Ouest et Beyrouth-Est pour manifester ce samedi 29 août, Place…
libnanews.com|By Francois Bacha

 

Laughter: the last refuge for displaced refugee kids

With Sabine Choucair

Face à la guerre, le refuge du rire

Au Liban, des ONG comme Médecins sans frontières, Terre des Hommes ou encore l’Unicef apportent aux réfugiés syriens premiers secours et denrées alimentaires de base. Une aide indispensable pour des milliers de personnes aux vies bouleversées par le conflit engagé en 2011.

Sabine Choucair tente de faire naître un sourire sur le visage des enfants et d’apaiser les blessures de l’âme.

Au sein d’un collectif d’artistes et d’associations, cette Libanaise de 33 ans revêt des habits de clown et intervient auprès des plus jeunes, mais aussi des femmes lors de thérapies sociales.

Rencontre avec celle qui, le temps d’une représentation ou de séances de discussions, cherche à faire oublier une guerre omniprésente.

Florence Massena posted this Aug. 4, 2015

L’été dernier, avec l’association « Clowns Sans Frontières » et sa compagnie « Clown Me In », Sabine Choucair a visité plusieurs camps syriens et palestiniens au nord du Liban et dans la vallée de la Bekaa, non loin de la frontière est du pays.

C’est là, dans des conditions souvent précaires, que vit la majorité des réfugiés ayant fui la guerre civile syrienne.

Près de 1,3 million de personnes, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

Pour la jeune femme, comédienne et thérapeute sociale, il s’agissait d’apporter une touche d’évasion dans le quotidien des enfants. Elle en a rencontré environ 3, 800 en 15 jours, jouant pour eux un spectacle taillé sur mesure.

Depuis son enfance, cette artiste aux multiples casquettes – née pendant la guerre civile, en 1982 – a l’habitude de capter l’attention d’un public.

Enfant star du petit écran libanais, elle présentait, à 9 ans seulement, un programme pour la jeunesse à la télévision.

« Pendant trois ans, j’étais une vedette : il n’y avait aucune émission après la guerre, tout le monde regardait ce que je faisais chaque samedi », se souvient-elle. Aujourd’hui encore, elle ne passe pas inaperçue.

Reconnaissable à sa démarche sautillante et ses habits colorés, elle contraste avec les femmes savamment apprêtées qui arpentent les rues de Beyrouth.

C’est dans la capitale libanaise qu’elle a étudié le théâtre, avant de s’intéresser aux techniques d’expression corporelle en Angleterre.

Voyageuse dans l’âme, elle n’a cessé de vadrouiller à travers le monde, effectuant des passages aux États-Unis, au Maroc ou encore au Canada.

À l’école Le Coq de Londres, elle découvre l’art du clown et l’embrasse totalement. Une activité proche des gens, demandant à la fois de se mettre en scène, mais aussi de ressentir les angoisses des autres pour mieux les apaiser.

Sabine jeunesse
Alors qu’elle n’avait pas dix ans, la jeune femme assurait déjà le spectacle. (photo Sabine Choucair)

Un clown au service du bien-être des enfants

Assez naturellement, Sabine Choucair a donné ses premiers spectacles de clown pour les enfants des populations marginalisées, sous les traits d’un personnage pour le moins surprenant, venu de lui-même durant sa formation. Il se distingue par son caractère « très militaire » et un sérieux penchant pour la paranoïa.

Appelé « Flower », il arbore de longs sourcils verts et porte des talons, mais possède un côté masculin qui amuse les enfants par sa contradiction. Très énergique, son clown fait du hula hoop et utilise le langage corporel dans ses numéros, jouant beaucoup sur la hiérarchie et improvisant avec les enfants.

Toutes mes angoisses sont parties après quelques représentations

Ce jeu de rôle est l’aboutissement d’un long processus de recherche, introspectif et douloureux. « Je ne savais pas que c’était en moi ! Mais j’y vois une partie de mon enfance et c’est génial d’en rire. Toutes mes angoisses sont parties après seulement quelques représentations publiques. »

Soulagée de ses maux par son personnage, elle propose aux enfants de suivre le même chemin et de se délester – temporairement – de leurs peurs. « Si ça a eu cet effet sur moi, je me suis dit que ça pouvait aider d’autres personnes. Avec mes activités associatives ou lorsque j’étais scout, j’avais toujours eu envie de travailler avec les gens. Tous mes choix artistiques ont été tournés vers la proximité avec le public, sans aucun mur entre acteurs et spectateurs », raconte la jeune femme.

Être sur scène ne lui suffit pas : entre 2007 et 2010, elle s’essaye à donner des formations de clown à des éducateurs d’enfants libanais, mais sent que quelque chose lui manque pour être réellement efficace.

Peu à peu, sa formule s’affine et lui permet d’aider au mieux les personnes en difficulté : elle allie les contes et la clownerie au storytelling, technique qui consiste à bâtir un récit autour de sa propre histoire. Marquée par une enfance au cœur d’une guerre civile, la trentenaire est touchée par la vision de jeunes traversant une période similaire, sans avoir eu peut-être la même chance qu’elle et sa famille.

Déplacements, traumatismes, pertes : des difficultés qu’elle a partagées et qui lui permettent de trouver les mots auprès des enfants comme des femmes, premières victimes du conflit syrien selon l’organisation Human Rights Watch.

La région de la Bekaa, ici en jaune, s'étend le long de la frontière avec la Syrie. (carte CC-BY-SA Wikimedia Commons, modifiée par Pierre Leibovici)
La région de la Bekaa, ici en jaune, s’étend le long de la frontière avec la Syrie. (carte CC-BY-SA Wikimedia Commons, modifiée par Pierre Leibovici)

Avec la crise syrienne, dès le printemps 2011, et l’arrivée massive de réfugiés qui a suivi dans les pays voisins, Sabine Choucair a travaillé aux côtés d’organisations telles que l’International Rescue Committee (IRC), au Liban oriental. Un engagement renouvelé dans le camp de Zaatari, au nord-est de la Jordanie, ainsi qu’en Turquie.

Ces zones frontalières sont faciles d’accès pour les réfugiés, arrivés en masse au gré des combats pour tenter de survivre. Massés dans des tentes de fortune, sous le soleil ou dans la boue, ils assurent leur subsistance  malgré des conditions de vie éprouvantes.

Ces réfugiés de toutes les régions syriennes ont parfois tout perdu, jusqu’à leurs proches. D’où le besoin d’exprimer de nombreux traumatismes, liés à leur exil, mais aussi à leurs problèmes familiaux ou à la perte d’un statut social.

Avec eux, c’est une méthode de travail collective qui est privilégiée, en formant des équipes de « 10 à 15 personnes réunies pour une thérapie de groupe. » Les moments d’échanges sont ponctués de jeux de clowns, d’ateliers autour des mots et du corps, « pour peu à peu parvenir à aborder des sujets très forts, des moments intenses qu’ils ont vécus ».

C’est une heure de magie pour eux, de rêve

Une fois leur conscience apaisée, l’étape suivante est de faire retranscrire à chacun sa propre histoire, à l’écrit d’abord, puis sous une forme artistique, grâce à « un petit film, une pièce de théâtre ou de danse, c’est selon. […] Tous ensemble, on invente ».

Ça, c’est pour les jeunes et les adultes. Pour les enfants, la jeune femme opte pour l’invention et le jeu. « Je pense que c’est une heure de magie pour eux, de rêve, qui les fait sortir de leur bulle de dépression, estime-t-elle. Quand les enfants rient, c’est avec tout leur cœur, ça les relaxe. Que l’on vienne à eux, même quelques heures, a quelque chose de beau car ils gardent de la magie en eux, le sentiment de la féerie du spectacle. »

Sabine Ben Hubbard
Lors des spectacles, Sabine met en avant l’expression corporelle, avec du hula hoop notamment. (photo Ben Hubbard)

Des violences à désamorcer

Pour beaucoup, la rencontre avec un clown est inédite. Sabine Choucair et son équipe font face à un public curieux, pour qui ces spectacles rompent avec l’âpreté du quotidien. « Ils passent 10 minutes à se demander quoi faire de nous, puis se prennent au jeu. On a des réactions très amusantes. Certains sont éblouis, d’autres veulent absolument nous toucher », raconte-t-elle.

Les réactions des enfants et de leurs parents sont celles qui la marquent le plus.

Un tout jeune réfugié, qu’elle a croisé dans un camp, lui a un jour confié : « Aujourd’hui c’est mieux qu’hier : hier, on jouait seulement au foot et aujourd’hui, on vous a vue. » Elle se souvient aussi des paroles d’une mère qui avait assisté à l’un des spectacles : « On est habitué aux bruits des missiles, des bombes. On a besoin de moments comme ceux-là pour enlever la peur de nos cœurs. »

Ils pensent que jouer c’est se frapper, se jeter des pierres

En jouant pour les enfants, la thérapeute sociale détecte chez eux des troubles comportementaux, traduits notamment par la violence qui émane de leurs jeux. « Ils pensent que jouer c’est se frapper, se jeter des pierres. On essaye alors de le retranscrire de façon clownesque, avec nos personnages et de tourner ces actions en ridicule », explique-t-elle.

Peut-on rire de tout avec eux ? Sabine s’est posée la question.

Elle joue des saynètes qui sont censées leur parler, mais a parfois des doutes sur certains de ses numéros. Dans l’une de ses interprétations par exemple, un clown « décédé » revient à la vie.

Délicat, peut-être, pour des jeunes qui vivent ou ont vécu la mort autour d’eux. Pourtant, ça ne les empêche pas de rire. « J’ai aussi un numéro de jonglage avec des couteaux. On leur montre que c’est dangereux ! Finalement, ce sont les actes les plus morbides qui ont le plus de succès », constate-t-elle quelque peu surprise. « Quand ils comprennent que c’est un jeu, c’est une bonne manière d’aborder des sujets sérieux et graves. Ils en ont besoin. Ils savent que tout ça est ridicule et que, dans l’histoire, ce sont eux les plus intelligents. »

La parole des femmes

« Travailler avec des gens », pour la jeune clown, c’est aussi aller à la rencontre des femmes. Les acteurs qui interviennent au Moyen-Orient le font parfois avec une vision et des codes très européens, ce qui peut compliquer le dialogue.

« Il leur arrive de penser savoir ce qui est juste ou pas, mais c’est très délicat quand on travaille avec des femmes », insiste Sabine.

Celle-ci s’est engagée aux côtés de l’International Rescue Committee en 2014, qui lui a demandé d’appliquer sa méthode de thérapie sociale pour des femmes de différents camps au Liban, en Jordanie et en Turquie.

Elle collabore de manière indépendante avec différents organismes d’aide pour mettre en place des activités pérennes et adaptées aux envies des femmes, en décalage avec l’accompagnement généralement établi. « Eux, ils ont leurs agendas, ils pensent à dans cinq ans. De mon côté, je veux travailler avec les gens, avec des trucs vrais. Je fonctionne d’une autre façon.»

« Il faut leur dire que notre culture, ils ne peuvent pas la changer » , lui ont répété certaines femmes, ou encore  : « se marier jeune, on le fait depuis toujours, on en a marre qu’ils viennent nous dire de ne pas le faire. »

Lorsqu’elle évoque le women empowerment [l’émancipation féminine, NDLR] prôné par certaines organisations, la trentenaire s’agace : « C’est un grand mot qui attire beaucoup d’argent mais cause pas mal de problèmes. Par exemple, à force de répéter aux femmes battues de quitter leur mari, certaines se révoltent et quittent la maison. Mais après ? Je veux bien, je ne dis pas que c’est une mauvaise idée, mais l’ONG ne peut pas prendre en charge sa famille. Elle doit ensuite retourner chez son mari et là, c’est pire ! »

Sabine portrait
Toujours en mouvement, Sabine jouera dans un festival de rue à Alexandrie en Égypte, au mois d’octobre. (photo Sabine Choucair)

Artiste, thérapeute, libanaise… Sous ses différentes identités, Sabine Choucair poursuit aujourd’hui son chemin.

Après une récente collaboration avec l’Unicef autour d’un projet de storytelling digital, elle a travaillé auprès d’adolescents syriens dans la Bekaa dans le cadre d’un programme de l’ONG Terre des Hommes-Italie. Dans ses bagages, la trentenaire emporte à chaque voyage ses convictions.

À travers un Proche-Orient qui lui est cher, elle manie humour et écoute pour apporter aux communautés en souffrance une once de réconfort. Avec ou sans nez rouge.

Rich Treasury Secretaries Laugh It Up Over Income Inequality

Three of the world’s richest and most powerful people (and Timothy Geithner) had a good laugh over income inequality earlier this year.

Timothy Geithner, Robert Rubin and Henry Paulson 

Andrew Bossone shared this link

Such nice guys

Three of the world’s richest and most powerful people (and Timothy Geithner) had a good laugh over income inequality earlier this year.
m.huffpost.com

Former Treasury Secretaries Robert Rubin, Henry Paulson and Geithner were asked about the issue by Facebook executive Sheryl Sandberg during a conference in Beverly Hills.

When Paulson responded that he’d been working on income inequality since his days at Goldman Sachs, Geithner quipped, “In which direction?” 

“You were increasing it!” cracked Rubin, as everyone on stage roared with laughter.

Watch the exchange:

The April conference was hosted by former junk-bond kingpin Michael Milken, who served prison time in the 1990s for securities and tax scams.

Milken has since attempted to rehabilitate his image through philanthropy. (With whose money?)

After serving as Treasury secretary under President Bill Clinton, Rubin made over $120 million working at Citigroup, which he left shortly before the faltering megabank was bailed out by taxpayers.

Rubin spent 26 years at Goldman Sachs, and ran the firm for his final two before joining the Treasury.

Paulson made about $500 million working at Goldman before serving as Treasury secretary under President George W. Bush.

Geithner had to settle for making $411,200 a year when he served as president of the Federal Reserve Bank of New York.

Geithner and Paulson coordinated the bailouts that saved Citi and other banks in 2008. Geithner succeeded Paulson as Treasury secretary under President Barack Obama and took a high-paying job at the private equity firm Warburg Pincus in 2013.

Sandberg, whose question prompted the moment of levity, is worth almost $1.2 billion. She worked for Treasury Secretary Larry Summers during the Clinton years and has been a staunch advocate for women’s equality in the workplace.

While in office, all three men advocated Wall Street-friendly policies that helped bolster pay for top bankers.

Overall worker wages have been stagnant for decades and falling for most workers since 2007.


adonis49

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