Archive for December 30th, 2016
Civil war as a game for children in Lebanon: A book review
Posted by: adonis49 on: December 30, 2016
Civil war as a game for children

Ghayas Hachem
Boréal
Montréal, 2014, 224 pages
Nous sommes à Beyrouth, dans les années 1980, en pleine guerre civile libanaise. Mais du côté des enfants. Du côté de l’imaginaire comme échappatoire, du jeu comme porte de sortie. Au début, du moins. Si la réalité finissait par prendre le dessus ?
Play Boys, premier roman du Montréalais Ghayas Hachem, fait se confronter constamment le ludisme et la réalité, tout autant que l’enfance et l’âge adulte. Mais plus on avance, plus les cloisons s’éventrent, les repères s’égarent.
Jouer à la guerre comme un enfant, ou entrer de plain-pied dans l’horreur, comme un homme ?
C’est le dilemme devant lequel l’auteur, lui-même né au Liban en 1973, place son personnage principal, un garçon de 12 ans.
Dilemme qui se pose sans se poser d’une certaine façon, puisque tout se produit comme par enchantement, tout naturellement, par glissements successifs.
Comment en vient-on à commettre l’irréparable, à sombrer dans la barbarie ? Est-ce que la guerre pardonne tout ?
Comment résister à l’appel du bourreau, de la vengeance ?
Qu’est-ce qu’un traître, pour qui ? Ce pourraient être les questions au centre de Play Boys.
Il y a aussi dans cette histoire à multiples tiroirs, qui n’est pas sans rappeler le percutant Parfum de poussière de Rawi Hage (Alto, 2007), une grande amitié entre deux jeunes garçons. Et la trahison qui entre en jeu.
Il y a la famille, sans tendresse aucune. Cette famille qui, à cause de la guerre, vit depuis près d’un an dans un appartement qui n’est pas le sien : il appartient à de jeunes mariés émigrés en Australie.
La quête du père
La mère est aigrie. Le frère aîné lui est soumis, lui obéit en tout.
Et le père ? Pas de père, justement. Il est absent, parti. Mystère.
Mystère du père absent, qui traverse le récit. On ne comprendra qu’à la fin, tout comme le jeune héros, ce qu’il en est vraiment.
Au début, il n’en est pas trop question, du père. Des bribes, ici et là.
La mère interdit de toute façon qu’on en parle à la maison. À peine si elle consent à laisser entendre vaguement qu’il est en voyage, parti à l’extérieur… peut-être même pris en otage, qui sait.
Pour le garçon de 12 ans, il est primordial de savoir à quoi s’en tenir. Ça deviendra une obsession.
C’est la trame la plus forte du roman, à vrai dire, cette recherche du père manquant, qui donne lieu à tous les égarements.
C’est la couche de fond qui ajoute un supplément d’âme à ce qui pourrait n’être qu’un autre roman sur la guerre mettant en scène des enfants. C’est ce qui touche le plus. Et puis le punch final concernant la disparition du père, liée de façon intrinsèque au conflit qui balaie le pays, nous rentre dedans.
Entre-temps, nous nous sommes peut-être un peu perdus en route, avec le héros pris en étau, entre deux feux.
Entre son cousin, jusque-là son meilleur ami, et son frère aîné grincheux. Ces deux-là jouent à la guerre en tentant d’imiter les grands, chacun de leur côté. Mais ils prennent la chose tellement au sérieux.
Tout ce que veut notre jeune héros, lui, en dehors de retrouver son père, c’est la paix, la justice sociale.
La fin de la guerre une fois pour toutes, il en rêve. Jusqu’à quand pourra-t-il préserver son innocence, cultiver sa naïveté ?
Si on peut voir dans ces jeux de guerre enfantins une métaphore de la vraie guerre et de ses débordements, de ses enflures, de ses « oeil pour oeil, dent pour dent », de sa soif toujours plus grande de pouvoir, cette partie-là du roman semble un peu trop appuyée. Elle donne lieu à tant de détails : elle s’éternise un peu. L’impatience risque de nous gagner. Surtout que les 70 premières pages coulaient de source.
La sexualité fantasmée
Dès le début, on est frappés par l’inventivité de l’auteur, par le côté cru de ses images, aussi. Il tourne en drôlerie la situation du héros de 12 ans, celui qui devient le narrateur de l’histoire, après coup.
Rien de comique, pourtant, quand se font entendre des crissements de pneus, des cortèges de martyrs, des bombardements dans l’autre Beyrouth, des sirènes proches…
Justement. C’est pour éviter d’entendre tout cela et d’y chercher un sens que le garçon s’évade dans l’imaginaire, dans le fantasme. Avec son cousin de 11 ans.
Il suffit d’imaginer les voisines dévêtues, d’inventer toutes sortes d’ébats sexuels avec elles, en faisant durer le plaisir. Ce que les garçons feront à répétition.
Ils en viendront à investir la chambre interdite de l’appartement squatté. Celle des jeunes mariés qui ont fui la guerre. Elle est tapissée de photos d’eux. Toutes les histoires sont possibles, derrière la porte close. On peut même substituer au corps de la mariée celui de filles nues sur papier glacé.
La sexualité, fantasmée, mais pas seulement, est omniprésente dans Play Boys. Comme exutoire. Comme récompense, aussi. Comme carburant.
La sexualité, face cachée de la guerre ? Ce pourrait être par cet aspect de son roman, par la façon frontale dont il l’aborde, que Ghayas Hachem se démarque le plus, finalement.
Famine hecatomb of Lebanon 1915-18. Causes and powerful deciders who contributed
Posted by: adonis49 on: December 30, 2016
How many causes and powerful deciders contributed to the famine hecatomb of Lebanon 1915-18?
Trois manifestations au campus des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph ont marqué le centenaire de la grande famine au Liban : l’exposition de photos inédites de la collection Ibrahim Naoum Kanaan sur la grande famine de 1915 au Liban ; la signature de l’ouvrage Le peuple libanais dans la tourmente de la grande guerre 1914-1918, par Christian Taoutel et Pierre Wittouck s. j. ; et la table ronde dirigée par Carla Eddé, regroupant l’historien et avocat à la cour Youssef Mouawad ainsi que Christian Taoutel, professeur d’histoire à l’USJ, et Émile Issa el-Khoury, président de Lebanus et petit-fils d’Ibrahim Naoum Kanaan.
1915-1918 : Jamal pacha, « le boucher », seul responsable de la grande famine au Liban ?
L’exposition, qui se déroulera jusqu’au 3 mai au campus des sciences humaines, révèle les scènes tragiques de la famine qui a sévi au Liban. Des flashs violents de mères squelettiques portant leur enfant mort ; des enfants décharnés au regard désemparé ou en sanglots devant l’agonie de leur mère, de leur père ou de leur fratrie ; des hommes affamés, désespérés, traînant les cadavres de leurs proches, ou encore un pendu à l’entrée de sa maison après avoir perdu sous ses yeux tous les membres de sa famille.
Avec un courage peu ordinaire, Kanaan a capté les souffrances indicibles. Ses clichés inédits sont le témoignage unique de la grande famine et d’une population morte de faim.
Né à Beyrouth, Ibrahim Naoum Kanaan (1887-1984) est originaire du village de Abey dans le caza de Aley.
En 1916, il occupait le poste de directeur principal des assistances gouvernementales au Mont-Liban. Émile Issa el-Khoury raconte qu’à la tombée de la nuit, son grand-père « Ibrahim s’emparait de sacs de farine qu’il portait lui-même sur le dos pour aller les distribuer clandestinement, mettant ainsi sa vie et sa fonction professionnelle en danger.
Animé par un idéal de liberté, il forma même avec un certain nombre de collègues un mouvement secret indépendantiste qui lutta pour la fin de l’occupation ottomane. Manipulant très tôt la caméra, il l’utilisa comme arme redoutable pour retransmettre à la postérité les atrocités vécues par son peuple et dont il fut le témoin oculaire ».
« Commémorer cette étape de l’histoire est un devoir moral et une cause humaine pour que les nouvelles générations soient mieux attentives à cet événement qui pèse encore sur notre mémoire collective et individuelle », a dit à cette occasion le père Salim Daccache, recteur de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il a tenu à souligner que « la répétition de cette grande famine se fait autour de nous, dans un pays proche, comme si les régimes politiques d’hier transmettent leur hargne contre les civils abandonnés à leur sort (…) ».







Profiteurs, accapareurs et usuriers…
Comment expliquer que le pays commémore la date du 6 mai, en souvenir des martyrs nationalistes exécutés, en 1916, par Jamal pacha et oublie ce pan de l’histoire ? s’est demandé pour sa part l’historien Youssef Mouawad.
Sans mâcher ses mots, il fait observer que la famine est perçue comme « une affaire chrétienne ». « Le souvenir des chrétiens et musulmans morts sur le gibet montre l’unité du Liban, alors que cette abominable catastrophe ne concernait qu’une composante sociale.
Elle était davantage une histoire sécessionniste puisque les régions les plus touchées, comme le Mont-Liban, étaient à 80 % chrétiennes, dit-il. Mais cela n’absout pas l’État libanais qui est dépositaire et garant de la mémoire nationale. »
Une étude récente publiée par la chercheuse allemande Linda Schilcher révèle que sur les 500, 000 morts de faim et de malnutrition en Syrie géographique, on décompte 200 000 victimes chrétiennes dans les régions septentrionales du Mont-Liban et 15 000 druzes.
« Un chiffre énorme pour une portion de territoire aussi réduite et dont la population était évaluée entre 414 000 et 496 000 habitants », souligne Youssef Mouawad, ajoutant que la population des villes a souffert de la faim mais « elle n’est pas morte de faim ».
Cette situation tragique a été provoquée par un nombre de facteurs :
- les réquisitions systématiques des récoltes et denrées alimentaires par les troupes ottomanes ;
- le blocus imposé par Jamal pacha à une région dont le relief montagneux ne pouvait assurer que quatre mois de subsistance par an ; le blocus maritime des flottes alliées en Méditerranée ;
- le ravage des sauterelles en 1915 ;
- la sécheresse en 1916 et le rôle de certains Libanais, « profiteurs, accapareurs et usuriers, qui n’ont pas hésité à tirer profit de la situation pour s’enrichir, contribuant ainsi à l’aggravation de la famine ».
- Sans oublier les épidémies comme le typhus, le choléra ou la typhoïde entre 1914 et 1916.
L’historien et avocat a, d’autre part, rejeté l’utilisation du terme « génocide » ainsi que la déclaration du ministre turc de la Guerre Enver pacha qui a dit en 1916 : « Le gouvernement ne pourra regagner sa liberté et son honneur que lorsque l’Empire ottoman aura été nettoyé des Arméniens et des Libanais. Nous avons détruit les premiers par le glaive, nous détruirons les seconds par la faim. »
« Pour moi, ce n’est pas le cas. Pour qu’il y ait un génocide, il faut une intention d’éradiquer une population. Or l’intention, dans ce cas précis, n’a pas pu être établie. Ces propos sont apocryphes. Les Ottomans étaient ravis que les chrétiens disparaissent, mais ils n’ont pas procédé à leur élimination de manière systématique », note-t-il.
Prenant à son tour la parole, Christian Taoutel a mis l’accent sur l’importance des archives des pères jésuites qui « dévoilent et brisent un douteux silence et étonnant oubli de cette période si dramatique de l’histoire du Liban ». Il livre quelques passages des fameux « diaires » (le journal) des pères jésuites.
En septembre 1916, de Ghazir, P. Angélil écrit : « Rien ne perce plus profondément le cœur d’un missionnaire impuissant à secourir la misère et condamné à voir tant de calamités. La mort lui est plus souhaitable. »
Dans son diaire du 28 juin 1915, le père Mattern consigne : « Dégâts immenses des sauterelles au Liban. Famine. Il n’y a plus de blé à Beyrouth. Taanaïl et Ksara, ravagés par les sauterelles… »
Dans une lettre de mai 1915, le P. Ronzevalle écrit que l’attitude de Jamal pacha (dit al-saffah) serait devenue tout à fait hostile aux chrétiens et aux francophiles. Il ajoute : « On ne peut plus y tenir, on y meurt littéralement de faim. À Achkout, en deux mois, on a vu mourir de faim 97 habitants sur 450 qu’ils sont. Beaucoup d’autres villages ont perdu le quart, le tiers et même la moitié de leurs habitants. »
Le 31 décembre 1916, sur la dernière page de son diaire, le P. Angélil souligne : « On veut nous faire périr doucement, sans bruit, ni sang. » Pour conclure, Christian Taoutel a rendu hommage au P. Alex Bassili et au P. Sélim Abou « sans lesquels ces archives seraient restées muettes ».
Islamic atheism? Late Syrian philosopher Saadek Jalal Azm (3azem)
I read “Critic of the religious thinking” by Saadek Jalal Azm in the early 1980’s. The Lebanese government banned it but Kamal Jumblat rescinded this ban. I need to re-read it since I cannot recollect much of it.
Dec. 21 2016
المحامي عبد الحميد الأحدب by Abd Hamid Ahdab (A7dab)
صادق جلال العظم: قاتَلَ الوثنية الإسلامية المحامي عبد الحميد الأحدب
ثلاثة كتّاب سوريين من الصف الأول قلّعوا الشوك بأظافرهم ليخطّوا الطريق الى عصر النهضة العربية الذي كلما تقدّمنا اليه خطوة بانَ بعيد المنال أكثر فأكثر. نزار قباني الشاعر وفيلسوف إنسانية المرأة العربية، وغادة السمان كاتبة الرواية الإنسانية العربية الاجتماعية، ثم صادق جلال العظم الذي غادرنا منذ أيام!ومع صادق جلال العظم ذكريات تبدأ في بيروت أول السبعينيات حين انقضَّ رجال الدين عليه لإخراجه من لبنان بسبب كتابه “نقد الفكر الديني”، فتصدّى كمال جنبلاط للحملة وحماه وأبقاه في بيروت، وأبقى بيروت عاصمة الحرية والكلمة الحرة، ولكن الى حين!عاش في مرحلة يحتضر فيها القديم ولا يستطيع الجديد أن يولد بعد!
وناضل في هذا الفاصل الذي فيه اعراض مرضية اجتماعية وسياسية كثيرة وعظيمة في تنوعها! وحمل فكره الحضاري التحديثي العصري، استاذاً في الجامعات الأميركية في اميركا وفي بيروت وفي دمشق وفي الأردن وفي المانيا.كتب أكثر من 15 مؤلفاً أهمها “نقد الفكر الديني” و”ذهنية التحريم”، إذ انبرى يدافع عن سلمان رشدي حين صدرت فتوى الإمام الخميني بقتله لكتابته “آيات شيطانية”، فشرح دور الروائي ودافع عن حريته الأدبية وكتب “ذهنية التحريم”. وهو كان أول المؤيدين للثورة الإيرانية، معتقداً أنها ثورة الحرية، ولكنها حين كشفت عن أنيابها الإستبدادية السلطوية الدينية كفر بها وانتقدها!أحبّ عبد الناصر، واعتبره منقذ الأمة العربية، فلما حصلت النكسة سنة 1967 تجرأ على نقد الإستبداد وغياب الحرية وغياب الديموقراطية فكتب:
“النقد الذاتي بعد الهزيمة”. واعجاباً بالثورة الفرنسية كتب “أثر الثورة الفرنسية في عصر النهضة”.وكان واقعياً في نظرته الى التخلف في الإسلام، ومن واقعيته شقّ طريق النهضة والإصلاح، باحثاً عن اسلام عصري يخرج من التخلف. وكان يرد على دعاة القطيعة المطلقة مع الغرب فيقف مع الدعوات الحضارية الإسلامية لإلغاء الرّق في الإسلام وإلغاء الرَّجم والجَلد. ويقول عن تجربة الغاء الرّق في موريتانيا:”وفقاً للأنباء المتسربة من موريتانيا أخيراً يبدو أن البلد يعاني حالياً من صراع داخلي بسبب مؤسسة الرق والمحاولات الجارية لإلغائها. يبدو كذلك ان القطاع الحديث و”المتغرب” (اللجنة العسكرية للخلاص الوطني) هو الذي اتخذ القرار بإلغاء العبودية، مما يشكل قطعاً مع الموروث الثقافي الإسلامي، وان القطاع التراثي العضوي في المجتمع هو الذي يقاوم هذا الإجراء التحديثي ويطالب الحكومة بدفع التعويضات لسادة العبيد (وليس للعبيد طبعاً)
. والعبد الذي يهرب من سيده يعاد اليه قسراً استناداً الى فتوى إسلامية رسمية ملزمة. (انظر “السفير”، 7/7/1980).وانبرى يتصدّى ويرد على الحملة التي شنّها الرئيس الإيراني أبو الحسن بني صدر على ممارسة التعذيب مجدداً في السجون الإيرانية، وقتها أعلن آية الله خلخالي “أن الجلد عقوبة نصت عليها الشريعة الإسلامية ولا علاقة لها بالديموقراطية الغربية والليبرالية ولا يسمى ذلك (أي جَلد السجناء وضربهم) تعذيباً”. (انظر خطاب بني صدر بمناسبة يوم عاشوراء 19 تشرين الثاني/ نوفمبر 1980 و”السفير”، 1/12/1980).ويرد العظم على دعاة القطيعة مع الغرب فيقول إن الحكم الجمهوري والإستفتاء الشعبي هما من المؤسسات الديموقراطية الغربية ومحو الأمية، كما التعليم الإلزامي والصحافة والفنون التشكيلية وتحديد ساعات العمل وكرة القدم الخ… جميع هذه العناصر غربية المنشأ وحديثة الإنتقال الى العالم الإسلامي، وتغلغلت بصورة أو بأخرى في نسيج الحياة العربية والإسلامية السياسية والإجتماعية والثقافية والفكرية.ويتساءل العظم: “هل تعني دعوة الإسلاميين الى القَطع مع الغرب اقتلاع كل هذه العناصر الغربية المنشأ التي تغلغلت في نسيج الحياة العربية والإسلامية، وماذا يبقى اذذاك؟
ويضيف أن “هذه مؤسسات الديموقراطية الغربية التي ابتدعتها البورجوازية الأوروبية واستخدمتها الثورة الإسلامية في ايران بكثافة. وليس معروفاً أن الموروث الإسلامي الأموي – العباسي – الفاطمي – العثماني قد فكر في يوم من الأيام بالإستفتاء الشعبي لبت أي قضية تمُتُّ بصلة الى الحكم أو السلطة أو ما شابه ذلك. وتصدى لدعوة القذافي الذي اعتبر أن العروبة هي الإسلام ودعا المسيحيين الى التخلي عن دينهم، فردّ عليه بقسوة، وسأله: ماذا لو أقدمت انديرا غاندي مثلاً على طرح تحليل مشابه يوحّد بين الديانة الهندوسية والقومية الهندية، فماذا يحصل لمسلمي الهند؟
وكان آخر من وجه اليه نقده اللاذع هو نظام بشار الأسد.
ورغم أنّ الإسلام اقتلع الوثنية وصفى قواعدها، إلاّ أنّ الوثنية الفكرية بقيت صامدة وبقي الوثنيون يحكمون الفكر الإسلامي والعربي ويسيطرون على حركته.المحامي عبد الحميد الأحدب – See more at: http://www.monliban.org/monliban/ui/topic.php?id=1738#sthash.gtpZRzmT.dpuf
Christians in Iraq? Christians in Syria? Where to? Why this exodus?
Posted by: adonis49 on: December 30, 2016
Christians in Iraq? Christians in Syria? Where to? Why this exodus?
ISIS and Al Nusra extremist wahhabit factions (the main fighting forces in Syria and Iraq) have been forcing Christians sects and other ethnic minority ethnic communities in Iraq and Syria to leave their houses and leave the country.
Christian sects in this region are the oldest Christians in the history of time.
In the first century they formed dozens of sects, which were later dubbed heretics by Byzantium Empire in the 4th century. Most of them had to flee to Persia, Egypt and inaccessible mountain regions to get away from persecutions.
These terrorist Wahhabi factions are displacing entire population and communities from locations they lived there for centuries.
This photo of an 8th Century BC Assyrian statue excavated from Tell Ajajah, near Hasakah on the Khabour River, was taken in May.
Isis has also bulldozed statues of lions along with Sufi and Shia shrines in the Raqqa province, the militant group’s headquarters.

.. تحية بحجم الكون لكل مظلوم عراقي وأخر المظلومين نكهة الشرق
وتراثه واحدى أجمل فسيفسائة المسيحيون العراقيون.