Adonis Diaries

Hier , mon vieux Walid , dans le vaste salon de notre église , notre dame du foyer , où l’on recevait les condoléances de nos parents et d’un grand nombre de nos amis , suite au décès de mon frère Khalil , j’étais par moment ailleurs …

Ainsi au milieu d’une foule endeuillée , j’entrevoyais par moment le visage d’un cousin ou d’une cousine que je n’avais pas revus depuis des lustres et cela réveillait en moi des souvenirs qui ont marqué ma jeunesse …

Je revoyais ce jeune homme qui passait ses fins de semaines chez sa tante Bernadette en compagnie de ses cousins et cousines .

Mon Dieu qu’ils étaient beaux mes cousins et mes cousine et d’une gentillesse à foudroyer le diable .

Non , je n’ai rien oublié mes chers cousins et mes chères cousines et ,aujourd’hui , je vous remercie infiniment de m’avoir accueilli alors que j’étais interne au collège des frères maristes à Jounieh , mes parents étant en Afrique .

Ce matin, en écrivant ces quelques lignes , je me suis rappelé le jour où avec mon cousin Fouad nous avions été chargés par son père de protéger les néfliers avec de grands filets pour éviter que les oiseaux ne viennent semer des ravages en leur sein …et dès lors , on passait tous les jours pour voir si tout allait bien , et surtout avec l’espoir de pouvoir déguster l’une d’entre elles qui avait hâte de mûrir ..

Note: last time I saw Khalil was a year ago at Cornet Chehwan’s “Walking Reserve”. He looked in great shape and kind of overweight. He was accompanied by his wife, his son and one of his 2 daughters. I saluted him: “Hi Kiki” (as we used to call him). He replied very seriously: Khalil. We spent a good moment laughing and I invited him to join the petanque game, but he declined.

I was shocked when I learned 10 days ago that he is in the hospital with a terminal cancer case. It was even a greater shock when he passed away as quickly: I intended to pay him a visit to the hospital.