First general exam (Brevet): A necessity or a futility?
Posted by: adonis49 on: June 16, 2019
First general exam (Brevet): A necessity or a futility?
Le BREVET : Une nécessite ou une futilité?
Hier et Aujourd’hui, nos chers apprentis se confrontent à la première épreuve nationale dans leur vie scolaire.
Quels sont les enjeux ? Est-ce indispensable ou non ?
Tout d’abord, il faut mettre au clair certains points :
-En premier lieu, le brevet comme toute épreuve (le mot est très révélateur) est une des étapes formatrices dans la vie de l’élève. Elle lui permet de mettre en œuvre une stratégie de révisions et de s’organiser en conséquent pendant son année scolaire.
-En second lieu, l’élève fait une première expérience dans des conditions réelles d’un examen national. Ceci l’exposera à la gestion de son stress et à vivre une expérience commune qui lui permet d’éprouver le sentiment d’un destin collectif.
-En troisième lieu, elle lui permettra d’élaborer des éléments de réponses, de sélectionner et de trier des informations de justification et de gérer des documents afin de s’imprégner d’un sujet sans se perdre dans les questions. Il s’appuiera sur les compétences, les savoirs, les savoir-faire acquis durant sa scolarité.
Mais la grande question qui se pose au Liban, repose sur la pertinence des programmes proposés et leur rôle dans la construction des connaissances et des compétences à valider.
D’un point de vue pédagogique, ça n’a rien de glorieux. De même, les conditions dans lesquelles se passe cet examen sont loin d’être alignées avec le statut de l’étudiant et cette étape de sa vie.
Au lieu que ça soit un rite initiatique comme son objectif devrait être, il est devenu une expérience non valide et non structurante et même cruelle, terrifiante et coûteuse (pour lui et pour l’état).
Dans cette épreuve rentrent différents enjeux politiques, régionaux et même psychologiques et budgétaires très controversés. L’expérience du premier jour en dit long et surtout dans l’improvisation de solutions et le manque d’information. Ce n’est pas l’installation de logistiques de contrôle qui vont garantir l’équité dans la prestation mais une profonde réflexion sur la réforme de tout le système éducatif dans toutes ses dimensions et ses enjeux.
Revenons sur cette question d’initiation ou rite de passage qui existe dans chaque culture. Tout rite initiatique permet de se mettre à l’épreuve pour avoir la preuve de ce qu’on est d’après le psychiatre Boris Cyrulnik car « il n’y a pas de pire que l’absence d’évènement dans une vie ». (It is an event)
Malheureusement, la sélection aujourd’hui c’est l’immobilité physique, la mémorisation de certaines informations non pertinentes et quelques règles de langues ou autres. Trouver une initiation moderne tels les pays de l’Europe du Nord est devenu très urgent.
Dans ce contexte, l’état Libanais est appelé à se mobiliser intensément et prioritairement sur la question de la validité des programmes scolaires et leur teneur dans la construction humaine et éducative du citoyen libanais.
Et pourquoi ne pas penser à exclure le brevet, et réformer même le bac libanais pour qu’il soit vraiment un rite de passage valide et validant par rapport aux exigences et aux attentes du monde actuel.
Peut-être aussi que cette réforme qui ira vers le cœur du capital humain libanais nous aidera à sortir des répétitions qui ont handicapé l’histoire du peuple libanais et l’ont empêché de cheminer vers sa vraie potentialité et vers un destin humanisant, digne et prometteur
Note: There is no need for a general exam before university (Matheleme…) Let a preparatory year at the university decide the qualification for higher studies. This exam ruined my summer, my university admittance and altered my life.
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