In what sense my bank deposit is Affected? Bankrupt Lebanon at all levels
Posted by: adonis49 on: April 5, 2020
In what sense my bank deposit is Affected? Bankrupt Lebanon at all levels
Vos dépôts (bank accounts) ne seront pas touchés
Covid-19 :
Les uns affirment que « plus rien ne sera comme avant », les autres rétorquent que « rien ne va changer ».
On peut toujours débattre, mais pour eux rien ne change, ou si peu, et le Coronavirus est un cadeau du ciel. « Eux », ce sont certains banquiers et politiciens que le confinement a offert une occasion inespérée pour se refaire une santé.
Ces “Eux” vous promettent que « vos dépôts ne seront pas touchés ». Mais détrompez-vous, les promesses n’ engagent que ceux qui y croient.
En réalité, les dépôts qui existent « comptablement » encore ont déjà perdu officiellement la moitié de leur valeur (différence de change entre le taux officiel de 1515 livres pour un dollar et le taux officieux qui côtoie aujourd’hui les 3000 livres pour un dollar).
Et ne vous fiez pas aux apparences, ce qui se joue entre les banques commerciales, le pouvoir politique et la banque du Liban n’est qu’une scène de ménage arrangée, une pièce de théâtre, un « déjà-vu » pour détourner votre attention.
En réalité, les trois sont de connivence, avec un objectif commun, celui de vous détrousser pour se gaver encore plus quand les choses retrouvent leur cours normal.
Et jusqu’à aujourd’hui, tout marche pour eux comme sur des roulettes.
Avant la pandémie, la crise de liquidité bancaire, dont près des deux tiers des actifs sont consommés par un État boulimique et gaspilleur, s’est mue en crise de solvabilité quand il est devenu évident que cet Etat, tel qu’il est gouverné, est irréformable.
Irréformable veut dire pour eux que le miracle qui consiste à attirer de nouveaux flux d’argent (fresh money) pour payer les anciens ne fonctionne plus.
Alors ils ont mis main basse sur votre argent, liquidé leur portefeuille de prêts au secteur privé en donnant le coup de grâce à l’économie, et instauré un simulacre de contrôle de capitaux qui n’a servi en réalité qu’à arranger la fuite des capitaux de quelques privilégiés.
La pandémie du COVID-19 n’a fait que révéler l’extrême injustice du système : Alors que les déposants voient leur épargne et leur retraite s’évaporer au moment où ils ont en le plus besoin, les banques font ce que toute entreprise rêverait de faire pendant ce désastre : collecter le montant de ses prêts sans avoir à payer le montant de ses emprunts qui sont entrain de fondre à cause de l’hyperinflation.
En même temps, tirer des profits exceptionnels par la variation du taux des changes tout en coupant dans ses dépenses.
Et puis refiler aux déposants qui restent la patate chaude et se partager avec leurs potes politiques les ressources futures de l’État dans la perspective d’un redémarrage de l’économie mondiale post-Coronavirus.
Détrompez-moi et montrez-moi des signes de mesures sérieuses qui se préparent : un audit sur les dettes, les dépôts et les réserves, une levée du secret bancaire, un rapatriement de l’argent des banquiers et des initiés politiques transféré juste avant ou après octobre 2019, une identification des responsables plutôt qu’une recherche vaine de coupables, un soupçon d’indépendance…
Un plan pour l’édification d’un Etat, n’importe quel plan, un plan d’ensemble qui ne se réduit pas à un ensemble de mesures éparses qu’on tire et qu’on retire, et surtout des signes que l’on se soucie des gens, qu’on les voit, qu’on sent leur détresse et leur besoin de justice.
Le besoin de justice, (and fairness) qui est à la base de la confiance, est le sentiment qui structure une société.
Quand il est bafoué, ce n’est pas seulement le système financier qui s’effondre, mais la totalité de l’édifice.
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