Archive for April 17th, 2020
One Freedom, skip the sauce
Posted by: adonis49 on: April 17, 2020
One Freedom, skip the sauce
Give Me One Freedom No Sauce July 15, 2009
1. I have a job to do.
A researcher has to collect data,
For the sake of facts.
A scientist has to arrange facts in patterns,
For the sake of patterns.
A mathematician has to simplify patterns into an equation,
For the sake of formulas.
A politician has to cater for local politics,
For the sake of leadership.
A writer has to tell us what he thinks we know, in style,
For the sake of old fashion news.
Give me Freedom and skim the Responsibility.
2. I have to change dresses for the seasons
To discover “What is the meaning of life”.
I pursue my job in one season
And hold my grounds on moral values in another.
I have to do my job well.
And I have to be a man as well.
I cannot die in bitterness
Knowing that I was just a living creature.
Man has to learn to take stands
One small stand at a time
Leading to his Grand Finale.
World, make room for Lebanon
Posted by: adonis49 on: April 17, 2020
World, Make Room (1998)
1. Lebanon is Not just for the Christians. True.
Lebanon is because of its Christians. True.
Created by Christian Colonial powers. True.
2. Lebanon is an “Arabic” country, like it or not. True.
It was clear for most. It is now clear to all.
Lebanon can be a bastion
Of freedom: Free from dictators
Persons, political parties or religious parties.
3. Lebanon can be a heaven
Of Choices: Freedom of speech, of affiliations, of education and of growth.
Lebanon can be the cornerstone
For Liberties: Liberty in beliefs, in trades, in equality of opportunities.
Lebanon can be a lot and far more if
The Arab Lebanese Christians stay;
The Arab Lebanese Christians shed
Their blood for the land, all the land;
The Arab Lebanese Christians take a stand
Against the Feudal system, the sectarians, the isolationists and the apathetic;
The Arab Lebanese Christians proclaim
That they are Arabs, proud to be Arabs,
In Lebanon and every corner of the World.
If all the Christian sects take a firm stand against our existential enemy Israel
A colonial implants, emulating the ancient colonial behaviors of racism and apartheid laws.
4. Christians or Muslims, the World doesn’t care.
Why should we? Christians or Muslims, we are Syrian “Arabs”.
Leaders in intellect, in spirit, in work,
In ambitious dreams to fulfill a few of the meanings of life.
Syrian Arab Lebanese, just get your identity straight.
Arabs we are and more. World, make room.
Make room.
Une relecture de “La Peste” par Agnès Spiquel
L’épidémie de Covid-19 a propulsé La Peste dans les palmarès des listes de meilleures ventes de plusieurs pays, la France, l’Italie et le Royaume-Uni notamment.
Livres Hebdo a demandé à Agnès Spiquel, spécialiste de l’œuvre d’Albert Camus, ce qui résonne aujourd’hui dans ce livre.
Il a peiné sur ce roman et il n’en est pas satisfait ; pourtant, dès sa publication en 1947, La Peste rencontre un vif succès.
C’est la chronique d’une épidémie de peste – fictive – à Oran, dans la période contemporaine ; elle commence sans qu’on sache comment et fait des ravages, malgré les efforts des équipes sanitaires qui isolent les malades mais ne trouvent pas de vaccin .
Mais quelques volontaires s’organisent autour du docteur Rieux, pour tenter de lutter, avec leurs faibles moyens, contre l’ennemi invisible et tout-puissant.
Pour les lecteurs de 1947, La Peste, c’est le roman de la Résistance, celle qui s’est levée contre « la peste brune » qu’est le nazisme.
Mais, en revisitant pour l’homme moderne le mythe littéraire que la peste était devenue depuis l’Antiquité, il a anticipé, à son insu, une pandémie bien réelle ; il n’est pas étonnant que, face au coronavirus, les innombrables lecteurs de La Peste dans le monde entier viennent y chercher un écho à l’expérience angoissante qu’ils affrontent.
« Les pauvres paient un plus lourd tribut »
Les lieux où nous sommes confinés, loin de ceux que nous aimons, sont des Orans miniatures ; et la terre, devenue si petite tant le virus y circule vite, n’est plus qu’une grande ville où nous sommes liés par le danger.
Dans leur activité admirable ou dérisoire, les personnages de La Peste sont nos semblables, nos frères.
« Le virus est là, et il peut revenir »
Bien sûr, des fantoches s’agitent en arrière-plan, en particulier des « officiels » qui ne connaissent que le mensonge et le déni.
Et le chroniqueur plaide pour eux tous : « ce qu’on apprend au milieu des fléaux, qu’il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser. »
Dans La Peste, donc, le lecteur de 2020 ne trouvera pas un propos rassurant : le virus est là, et il peut revenir (il « ne meurt jamais ») ; la mort est sordide et scandaleuse.
Après le Covid-19, chacun devrait, à sa manière, tenir la chronique de ces semaines de pandémie – pour ne pas oublier tout ce qu’il y aura appris. »
[Agnès Spiquel, de la Société des études camusiennes, est professeure émérite de littérature française à l’Université de Valenciennes.]