Archive for December 15th, 2021
40 ans après, il reproduit les mêmes photos d’inconnus aux mêmes endroits
- Justine Mellado
- 13 décembre 2021
En plus d’être talentueux, ce créatif a de la suite dans les idées et fait preuve de beaucoup de patience. C’est dans les années 1980 que le photographe britannique Chris Porsz a débuté sa série de clichés baptisée “Reunions” en sachant qu’il ne l’achèverait que 40 ans plus tard.
Il revient aujourd’hui avec un second tirage tout aussi fascinant que le premier dévoilé en novembre 2020 que nous vous présentions ici.
L’idée lui est venue après avoir reçu la chronique Paramedic Paparazzo du journal local de Peterborough en Angleterre dans laquelle deux photos, une ancienne et une actuelle, étaient publiées chaque semaine.
Ainsi durant plusieurs années, Chris Porsz a arpenté sa ville natale en immortalisant habitants, passants et amis dans le but de créer de fantastiques photographies d’antan et d’aujourd’hui
Au-delà du rôle de photographe, il porte également une casquette de détective afin de retrouver l’ensemble des personnes qui ont posé pour lui quatre décennies plus tôt. Une tâche très rude car la vie et les personnes ont changé que ce soit dans le fait que certaines amitiés n’aient pas perduré, que certains ont choisi de quitter la ville mais aussi que d’autres ne sont malheureusement plus de ce monde.
Mais grâce au soutien du journal Peterborough Telegraph, du collectif Peterborough Images Archive et du groupe Facebook local, il est tout de même parvenu à retrouver 168 de ces inconnus.
Bien qu’il ait dû parcourir un aller-retour de 321 kilomètres à travers le pays pour entendre un “désolé ce n’est pas moi”, le jeu en valait grandement la chandelle.
On vous laisse découvrir ci-dessous la dernière série “Reunions 2” de Chris Porsz et si vous souhaitez vous procurer son livre, il est actuellement disponible au prix de 27 euros sur son site Internet chrisporsz.com.
















Posters in Paris and Lyon: “Israel, Stop torturing the Palestinian children”
Posted December 15, 2021
on:Déc 13, 2021 | Prisonniers Palestiniens
Ce weekend, de nombreuses affiches sont apparues dans les rues de Lyon et de Paris avec un message clair : « La torture des enfants par l’occupation israélienne » illustré par un jeune Palestinien entouré de soldats israéliens.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer de vives réactions de la part des partisans de l’apartheid israélien.

(The racist) Pascal Blache, maire du 6e arrondissement de Lyon, a réagi sur les réseaux sociaux en affirmant sans honte « Des affichages sauvages de propagande haineuse, antisémite, sur notre territoire sont intolérables. Je condamne fermement ce mode d’action. »
Sur Twitter, de nombreuses personnes l’ont interpellé pour dénoncer le procédé abject qui consiste à associer la critique de la politique israélienne, en l’occurrence la torture pratiquée sur des mineurs, à de l’antisémitisme.

Ces propos ont été immédiatement repris par le journal Lyon Mag qui a même osé écrire « des messages anti-Israël […] qui [ont] beaucoup choqué la communauté juive ».
Cette méthode qui associe la communauté juive à la politique israélienne est profondément réactionnaire. Les critiques de la politique israélienne, et même du projet sioniste qui a amené à la création d’Israël, n’ont rien à voir avec une forme d’antisémitisme.
D’ailleurs, cela a été vivement critiqué par de très nombreux internautes comme le révèle le site de CAPJPO-Europalestine.

Il n’en fallait pas moins pour qu’un large spectre des partisans de l’apartheid israélien, des fascistes de la LDJ en passant par l’UEJF et des représentants du CRIF, se mettent à hurler au scandale aux côtés du journal d’extrême droite Valeurs actuelles.

Toutes ces déclarations en soutien à un État colonial et raciste ne feront pas oublier la réalité dénoncée par ces affiches.
Aujourd’hui, 170 enfants sont détenus par l’occupation israélienne comme le révèle l’organisation de défense des droits humains Addameer dans son dernier rapport.
Dans les centres d’interrogatoire, ils subissent des tortures physiques et psychologiques : ligotés dans des positions inconfortables sans pouvoir dormir, parfois frappés, menacés de sévices, etc.
Il leur est en général demandé d’avouer qu’ils ont lancé des pierres contre des chars ou des bulldozers en train de démolir leurs maisons, de dénoncer d’autres enfants, de devenir des « informateurs », et de signer des documents en hébreu (langue qu’ils ne comprennent pas).